Étudiant à l’étranger | Découvrez le témoignage de Florent

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Florent LALIN est un ancien étudiant d’ISMANS CESI. Il faisait partie de la promo 2019 en Performance Industrielle et Amélioration Continue.

Après 3 années en Cycle Ingénieur, il est parti 3 mois et demi au Canada puis 7 mois en Australie dont 3 mois et demi en Tasmanie. Découvrez son témoignage.

SON PARCOURS À ISMANS CESI

Tout d’abord, après avoir obtenu mon bac STID2D au lycée polyvalent régional Jean Jaurès à Argenteuil (95), j’ai entamé mon cursus d’école d’ingénieurs par une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE) avec l’option TSI (Technologie et Sciences Industrielles) au lycée Richelieu à Rueil-Malmaison (92). Après deux années travail, des hauts et des bas ainsi que la découverte du monde de la science physique, j’ai été admis sur concours et entretien à ISMANS CESI.

C’est ainsi que j’ai commencé, non pas ma formation d’étudiant ingénieur, mais bien ma formation d’ingénieur étudiant au pays de l’automobile au Mans (72). L’école d’ingénieurs nous forme à notre futur métier. À ne pas confondre avec la CPGE qui forme sur la démarche de réflexion d’un problème posé, ce qui servira très souvent. Je voudrais préciser un point pour l’admission. Ne considérez pas l’admission en école d’ingénieurs comme un acquis. Le diplôme d’ingénieur se travaille jusqu’à son obtention !

Lors de la deuxième année, j’ai choisi l’option Performance Industrielle et Amélioration Continue (PIAC), un peu équivalent au génie industriel. J’ai choisi cette option afin de concilier la technique et le management des projets. J’ai été captivé par l’évolution d’un produit : sa création, conception, fabrication, transport et vente. De plus, les apprentissages sur l’amélioration des méthodes de travail et de production sont intéressants. J’ai surtout été séduit par la notion de Projet. En effet, nous sommes en permanence en train de réaliser des projets. Cela peut se voir en entreprise ou en association.

Lors de ma dernière année, j’ai réalisé un contrat de professionnalisation où j’ai pu rentrer dans le « dur » en découvrant la réalisation d’un projet. J’ai réalisé ce contrat pro chez GRTgaz, leader du transport de gaz naturel (GN) à haute pression (HP) en France et en Europe. J’ai mis en place avec une équipe un protocole pour le déplacement et la maintenance des compteurs à HP dans des laboratoires d’essai internationaux.

Après avoir fini le contrat pro, je suis parti affiner mes notions de gestion projet à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) à Gatineau (près d’Ottawa) au Canada. Nous étions 6 étudiants à bénéficier du partenariat qu’entretient ISMANS CESI avec l’UQO. Pendant trois mois et demi, nous avons pu découvrir le Québec/Canada et réaliser des projets de mise en situation de la gestion de projet.

À mon retour du Canada, je n’ai pas encore toutes les conditions requises pour obtenir mon double diplôme. En effet, il me manque le niveau B2 d’anglais requis au TOEIC (Test of English for International Communication).

SON PARCOURS À L’ÉTRANGER

C’est ainsi que j’ai pris la décision de partir pour quelques mois en Australie par le biais d’un visa Programme Vacance Travail (PVT) en février 2020. En effet, il n’y a rien de mieux que d’évoluer dans un environnement anglophone pour améliorer son niveau d’anglais.

Le but de ce voyage est de découvrir un pays riche en patrimoine environnemental, de rencontrer les habitants natifs du pays et aussi la faune et la flore. J’ai souhaité acquérir de l’expérience et bien sûr affiner mon anglais pour pouvoir me représenter au TOEIC dès le mois de septembre 2020.

C’est ainsi que j’ai côtoyé, pendant 7 mois, les australien(ne)s et aussi bien les kangourous que les koalas. J’ai pris un mois de cours d’anglais à Brisbane, tout en étant hébergé dans une famille d’accueil. J’ai participé à des road trips sur la côte Est de Sydney à Cairns. J’ai aussi travaillé chez des habitants tout en étant nourri, logé et blanchi. Je suis passé par la plateforme HelpX (équivalent du Woofing mais pour des travaux plus généraux).

En cette période de crise sanitaire mondiale, j’ai été confiné en Tasmanie dans une ferme pendant deux mois. Puis j’ai pu me déplacer et rendre des services auprès d’une horticultrice, ensuite chez une dame âgée et aussi dans une famille avec des jeunes enfants. J’avais la possibilité de manger des fruits et légumes venant directement de leur lieu de pousse. En Tasmanie, la région est propice aux cultures maraîchères et aux vergers pour chaque habitation.

Ce qu’il faut savoir sur l’Australie est l’immensité du territoire (pratiquement équivalent à l’Europe) et il est divisé en huit États (comme les USA). Chaque État a fermé ses frontières avec obligation de faire une quarantaine (isolation de quatorze jours) pour aller d’un État à un autre. D’où le fait que je suis resté trois mois et demi en Tasmanie.

En juin, les restrictions se lèvent de plus en plus avec des exceptions qui me permettent de bouger vers le nord de l’Australie et de me réchauffer (et oui en Australie c’est l’hiver pendant qu’en France c’est l’été et il fait frisquet…).

J’ai travaillé chez plusieurs habitants et nombreux sont ceux qui essaient d’adapter leurs paroles afin que je puisse comprendre. Les australiens parlent souvent vite, fort et utilisent beaucoup d’argot australien (I reckon!). Dans tous les cas, j’ai vécu une incroyable et inattendue aventure.

À mon retour en France, j’ai pu obtenir le niveau TOEIC requis et le diplôme ingénieur PIAC. Je souhaite souligner que l’obtention du niveau TOEIC requis n’a pas été simple. En effet, le langage parlé informelle/familier est différent du langage requis pour l’examen du TOEIC. C’est pourquoi j’ai dû retravailler la grammaire anglaise (discours rapportés, conditionnels, …) pour enfin obtenir ce fameux niveau B2. J’insiste bien sur le fait de travailler jusqu’à l’obtention du diplôme ! 😉

Je vous envoie plein d’ondes positives pour la suite et au plaisir de vous rencontrer lors des divers événements au sein d’ISMANS CESI ou ailleurs. À très bientôt !

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