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En ce mois de décembre 2018, un étudiant de ISMANS CESI a été qualifié pour participer à la Spartan Race en Islande. Une course de 30 Miles dans des conditions difficiles avec des obstacles à franchir !

Une course mythique dans un pays magnifique

La Spartan Ultra World Championship 24hr en Islande. Une course d’endurance de type « parcours du combattant » qui nécessite une qualification en terminant un « Ultra Beast » dans l’année de 50+ km et 60+ obstacles. Des conditions extrêmes : une température entre -2° et -4° avec plus d’une centaine d’obstacles, de l’escalade, un terrain accidenté avec que du verglas (dans les montées et les descentes), de nombreux passages dans de l’eau gelée, de la boue glacée, de la neige, de la glace, un vent monstrueux.

Le départ était samedi à midi et la fin le dimanche à midi. Il fallait faire un minimum de plus de 30 miles (soit 50+ km) pour être « Finisher » de l’Ultra, avoir 15 heures de course cumulées dont le dernier tour qui se termine entre 9h et 12h le dimanche matin pour être Finisher des 24 heures. J’ai fait 4 boucles en 22h de course non-stop (à cause d’une tendinite au genou depuis octobre). Je me suis retrouvé avec des personnes qui étaient aussi limite niveau timing mais qui n’étaient pas blessées comme moi, elles étaient simplement au bout de leur vie.

Ceux qui finissent après dimanche midi ne sont pas considérés comme Finisher et sont éliminés, de même pour ceux qui n’ont pas fait les 30 + miles minimum ne sont pas Finisher. 

Il y a 70% d’abandon dans la plupart des Ultra Beast d’après Spartan.

La course a commencé avec un prologue de 5km sans obstacle (il faisait -2°C à ce moment-là) puis commençait la boucle de l’ultra de 10,30 km, 405m de dénivelé positif et 25 obstacles. C’était un début de boucle assez violent car il fallait franchir le haut de la montagne remplis de neige et de verglas en escaladant à l’aide de cordes.

Féfis extrêmes et dépassement de soi

Les obstacles les plus éprouvants physiquement étaient les portés, dont un sandbag (sac de sable d’environ 30kgs) sur une distance de +- 1km dans des montées et des descentes boueuses, enneigées et glissantes. Le bucket brigade qui devait peser un peu plus sur une distance encore plus longue que le sandbag, et on retrouvait de nouveau le sandbag un peu avant la fin de la boucle, c’est celui qui t’achèves. A savoir que les obstacles où il faut porter un poids (bucket, sandbag, atlas) sont obligatoires sous peine d’élimination et que la distance parcourue avec les portés n’est pas comptabilisée dans le kilométrage de la boucle.

Il n’y a qu’un seul essai par obstacle, et en cas d’échec c’est 30 burpees de pénalité.
C’était ma 35ème Spartan Race, la plus dure, la plus éprouvante (physiquement et mentalement) que j’ai jamais faite.

Ça a été une superbe expérience, je retournerais au championnat l’année prochaine et cette fois-ci je ferais plus de boucles ( et bien sûr, me reposer après les entraînements ce que j’avais négligé cette année) !

J’ai été déçu de ne pas avoir vu d’aurores boréales, mais l’Islande reste un très beau pays !