Ernest prend la parole sur son parcours au sein du Cycle Ingénieur Mécanique et nous partage les qualités d’un bon ingénieur calcul
Dans cette page :
- Découvrez le parcours Ernest…
- Avant d’intégrer le cycle ingénieur ISMANS CESI, quel a été votre parcours de lycéen puis d’étudiant ?
- Pourquoi avoir choisi ISMANS CESI & son cycle ingénieur Mécanique – Modélisation calcul & optimisation des structures mécaniques ?
- Une semaine type à ISMANS CESI, c’est comment ?
- Pouvez-vous nous parler de vos expériences professionnelles (stages) dans le cadre du cycle ingénieur Mécanique ?
- Que comptez-vous faire une fois vos études terminées ?
- Quelles sont les qualités pour être un bon ingénieur ?
- Quels conseils pourriez-vous donner à un·e étudiant·e / lycéen·ne qui souhaite devenir ingénieur·e ?
Ernest est élève en 4e année du parcours Ingénieur Mécanique. Il a accepté de répondre à nos questions sur son choix de parcours de formation et ses expériences professionnelles. Découvrez son témoignage !
Découvrez le parcours d’Ernest…
Ernest est élève en 4e année du parcours Ingénieur Mécanique, il témoigne aujourd’hui sur :
- Son parcours de formation avant ISMANS CESI
- Son choix pour le parcours Mécanique et ses expériences professionnelles (stages)
- La suite après son diplôme
- Les qualités pour être un bon ingénieur et ses conseils pour les futurs étudiants
Avant d’intégrer le cycle ingénieur ISMANS CESI, quel a été votre parcours de lycéen puis d’étudiant ?
J’ai passé un BAC Scientifique au lycée Marcelin Berthelot à Toulouse. Puis je suis parti à St-Germain-en-Laye au lycée Jeanne d’Albret. J’ai passé deux années en Maths Sup PCSI puis Spé PSI.
Pourquoi avoir choisi ISMANS CESI & son cycle ingénieur Mécanique – Modélisation calcul & optimisation des structures mécaniques ?
À l’issue de mes deux années de CPGE (Classe Préparatoire aux Grandes Écoles) j’ai complété une liste de vœux sur SCEI. J’étais passionné de Formule 1 et je rêvais d’y travailler. ISMANS CESI renvoyait une image très forte de tremplin pour accéder au sport automobile. J’ai alors placé l’école en première position.
Ensuite est venu le choix de filière pour la 2e année du cycle ingénieur. Parmi les trois possibilités qui s’offraient à moi, le parcours Modélisation calcul & optimisation des structures mécaniques (MCOP) est celui qui m’a convaincu, car j’y voyais une réelle chance de travailler en sport automobile.
Une semaine type à ISMANS CESI, c’est comment ?
On arrive à trouver son rythme de croisière. Les enseignements ne sont pas trop lourds et nous laissent le temps de travailler chez nous sans pression. Ainsi, nous avons le temps de nous consacrer à la vie associative ou à des activités extra-scolaires. En revanche, pour certains projets en groupe, il est parfois compliqué de se retrouver pour travailler en présentiel.
Pouvez-vous nous parler de vos expériences professionnelles (stages) dans le cadre du cycle ingénieur Mécanique ?
Malheureusement, j’ai trouvé mon stage de 3e année moins d’une semaine avant la date fixée par l’école. J’ai vécu une superbe expérience dans la start up Aerial Coboticus, j’ai fait des maths, de la physique et de la programmation, mais cela ne correspondait pas à la filière MCOP.
Ensuite, mon stage de 4e année devait se dérouler à l’étranger. Nous étions quatre étudiants MCOP à partir à Ho Chi Minh City au Vietnam. Le laboratoire DCSELab nous a accueillis pour 13 semaines. Cependant les missions de stage précisées sur nos conventions ont changées. Certes, nous n’avons pas pu travailler sur du calcul de structure comme nous l’avions fait toute l’année, mais nous avons chacun trouvé un sujet qui nous a appris d’autres compétences.
Personnellement, j’ai profité de ce stage pour pousser plus loin ma passion pour la programmation et apprendre le Machine Learning. Enfin, outre le stage, j’ai été ravi de vivre une telle expérience. Partir aussi loin de chez moi et apprendre une nouvelle culture : j’en garderai un souvenir à vie. Même si je n’ai toujours pas eu de stage en accord avec ma filière, je reste très satisfait de mes expériences. Mon but à cette période de ma vie est d’acquérir des compétences qui me serviront plus tard pour travailler. Ça a été le cas durant mes deux stages.
Que comptez-vous faire une fois vos études terminées ?
Je compte toujours travailler en sport automobile, en Formule 1 si la chance est avec moi. Mon futur se décide déjà plus ou moins avec mon stage de dernière année. Les étudiants décrochent souvent un CDI à la suite de leur stage de 6 mois, je compte donc postuler, dès la fin de mon stage de 4e année, chez toutes les écuries de Formule 1 pour un stage. Mon plan est de, soit décrocher une grosse opportunité (à l’étranger ou en France) et y aller coûte que coûte, soit trouver un stage (et donc potentiellement un emploi) chez moi à Paris. Ma passion pour la Formule 1 est toujours présente, mais avec le temps j’ai compris qu’être ingénieur calcul est intéressant dans n’importe quel domaine. Ainsi, je garde cet objectif en tête tout en me préparant à travailler ailleurs.
Quelles sont les qualités pour être un bon ingénieur ?
Les trois piliers Faire-savoir, Savoir-faire et Savoir-être. Un bon ingénieur est rigoureux, humble et se pose les bonnes questions. L’importance chez un ingénieur n’est pas quel résultat il trouve, mais comment il l’a atteint. J’insisterais sur la rigueur qui permet de mener un raisonnement, cela est valable en sciences mais aussi dans la vie de tous les jours.
Quels conseils pourriez-vous donner à un·e étudiant·e / lycéen·ne qui souhaite devenir ingénieur·e ?
Ne fermez aucune porte. Aussi sûr de soi ou borné que l’on veut, on ne sait jamais quel métier est fait pour nous, encore moins au lycée. Durant la CPGE, des élèves de ma classe ont quitté la prépa pour partir à l’université en chimie ou en informatique. De même aujourd’hui en école d’ingénieurs, j’ai des amis qui ne profiteront pas de leur diplôme. J’ai un ami à l’Enseeiht à Toulouse qui finira dans le cinéma et aucunement dans l’électrocinétique qui est sa filière originale. Conclusion de tout ça, on n’est jamais sûr de ce qu’on veut faire.
Donc ne vous fermez aucune porte, partez en prépa classique si Parcoursup vous le permet, à l’université sinon.